CHANGEMENTS

Comme vous l’avez peut-être remarqué, SIXIÈME FONDATION a suspendu depuis quelques mois l’actuelle formule BLOG pour se consacrer davantage à une formule PARLÉE, représentée par sa chaîne YouTube du même nom.

https://www.youtube.com/channel/UCLtpMlKk5HoJuc6cdf5KUEQ

La formule TEXTE reste toujours valable comme introduction globale à différents aspects de la psychologie supramentale, raison d’être de ce blog. Les articles seront donc conservés aussi longtemps que nécessaire, notamment comme référence explicative à différentes notions évoquées sur la chaîne, comme résumé succinct du profil de l’auteur Pierre-Luc et surtout comme description des modalités du coaching personnel qui est la pierre angulaire du travail actuel de ce dernier.

La formule PARLÉE pour sa part va faire davantage porter le focus sur la PAROLE VIBRATOIRE, moyen incontournable de l’élévation supramentale, ainsi que sur l’incitation faite à la personne intéressée de l’intégrer de plus en plus puissamment dans sa vie quotidienne.

La formule permettra en même temps à l’auteur lui-même de développer et délier sa propre parole vibratoire.

Pierre-Luc

La souffrance «initiatique»

QUESTION par Musaraigne (Mont-Tremblant, Canada)

J’aimerais avoir une réponse courte et claire sur la question de la fameuse souffrance initiatique. Sommes-nous obligés de souffrir pour nous développer en conscience et accéder à d’autres niveaux?

PIERRE-LUC:

La souffrance n’existe pas comme notion de réalité sur les hauts plans de la conscience. Pour ces plans, il n’y a qu’évolution, mouvement, transformation, transmutation, changements et obéissance des formes aux lois implacables de leurs créations, inconscients ou insensibles qu’ils sont à ce que la créature plus bas peut vivre psychologiquement ou physiologiquement.

Pour le terrien par contre, la souffrance est un phénomène bien réel mais qui ne se vit que du point de vue subjectif, comme pour le rat du laboratoire à la merci de ses expérimentateurs qui se voit graduellement ou brutalement transformé de gré ou de force de son état de confort animal naturel à quelque chose qui n’est plus dans sa nature et sa génétique originelle.


Dans le processus initiatique de l’individu, résumons en disant qu’il y a deux sortes de souffrance : la souffrance obligée et la souffrance inutile.

La souffrance obligée est celle qui résulte des mouvements d’énergie imposés par la volonté des plans, par les variations des charges d’énergie provenant des univers systémiques et par les programmations individuelles pré-incarnationnelles. Pas grand chose à faire donc pour changer ça pendant le passage sur terre. 

D’autant plus que pour la personne en mouvement avancé de conscience, il y a déjà eu «entente» préalable entre le voyageur et le voyagiste au sujet du pourquoi du trajet terrestre en cours, entente portant généralement sur l’obligation de réajuster une mécanique psychique qui s’est avérée défectueuse au cours de voyages terrestres précédents, d’intégrer les nouvelles données d’un nouveau savoir important ou de franchir un nouveau palier d’autorité et de puissance individuelle, les trois points pouvant bien sûr être travaillés simultanément et être source d’un parcours de vie que l’on ne voudrait souhaiter à personne..


Pour l’initié dans ce type de souffrance, le mot d’ordre se résume alors à deux points majeurs: reconnaissance définitive et irréversible par son esprit de la nature du processus en cours et contenance absolue des phénoménales énergies impliquées, avec interdiction totale d’abandonner ou de «casser» durant le voyage.

J’insiste sur la notion de «contenance», une contenance active qui se distingue très nettement de la résignation, de la victimisation, de la plainte plus ou moins subtile, de l’orgueil stérile d’être un élu qui se sacrifie pour avancer ou de l’absorption passive et plus ou moins consciente dans les divers corps énergétiques des toxines psychiques de toutes sortes pouvant être générées par le processus.

La contenance active implique plutôt l’obligation d’exercer en permanence une volonté dans la manifestation énergétique de son savoir et de sa lumière, en d’autres mots dans la création et l’expression, par la parole notamment.

Cet acte continu aura alors pour effet de limiter ou d’éliminer complètement pour l’individu «initié» les risques de dégâts possibles dûs aux surcharges d’énergie amenées par le processus, par exemple la dévitalisation physique, l’anéantissement psychologique ou la fragmentation mentale et psychique, des détails quoi!


Le second type de souffrances est celui des «inutiles». C’est-à-dire de presque toutes celles qui accablent l’être humain durant son passage terrestre. 

Ces inutiles sont celles que l’humain peut potentiellement changer, mais qui en même temps se révèlent le plus souvent pour lui les zones les plus réfractaires à toucher, que ce soit par manque d’information sur leur nature et leurs dommages, que ce soit par refus de sortir d’une zone de confort animal connu ou que ce soit par crainte sous-jacente d’affronter l’impression angoissante du vide amené par un changement possible d’existence.

Doit-on énumérer en détail ce type de situations ? Habitudes de vie néfastes, relations toxiques de tous niveaux, situations de travail dévitalisantes et dévalorisantes, pensées vampirisées et amenées à leur plus bas, conduites erratiques et calquées en totalité sur les modes et tendances sociales, la liste est longue mais bien connue, des psychologues et autres thérapeutes notamment.


Pour rendre la chose plus visible et plus concrète à l’individu qui me consulte à propos de ses souffrances, je lui pose généralement très soudainement et sans préavis la question «quelle est la décision qui attend incessamment d’être prise dans ta vie?»

La réponse doit alors être immédiate et totalement spontanée, impulsive comme le diraient certains, aucune réflexion ni analyse n’étant permises dans le «jeu».


ET LÀ, NOTEZ-LE BIEN, IL Y A TOUJOURS UNE RÉPONSE QUI EST DONNÉE !

Et donc par le fait même une action immédiate à être posée, sans laquelle la souffrance inutile est alors prolongée jusqu’à l’apparition plus ou moins rapide de dommages de profondeurs et d’intensité variées.



En complément interactif sur le même thème, je vous suggère sur la chaîne YouTube de Sixième Fondation cette intéressante vidéo : Pierre-Luc interviewé par Ellenka.


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SIXIÈME FONDATION SUR YOU TUBE

COACHING D’ÉLÉVATION VIBRATOIRE

L’enfant «nouveau»

Un sujet à la fois fondamental et percutant pour moi que celui de l’enfant, particulièrement dans le domaine de la formation de sa conscience et de l’élévation de son esprit.

Je reproduis aujourd’hui, avec l’autorisation de l’auteure Carmen Carboneras, elle-même faisant partie du réseau de partenaires de Sixième Fondation, un article particulièrement riche en qualités à la fois scientifiques et vibratoires qu’elle vient tout juste de publier sur son blog L’Éveil de l’esprit à propos des paramètres cérébraux et cognitifs des enfants de la nouvelle race terrestre.

Pierre-Luc


Que doit-on comprendre par «enfant nouveau»?

(par Carmen Carboneras – L’Éveil de l’esprit)

Pour faciliter la compréhension de ce qu’est un enfant nouveau, il convient de préciser que le corps humain de l’Homme (l’homme, la femme et l’enfant) est multidimensionnel. Présentement, sur Terre et en interaction avec le monde de l’Astral, l’Homme a un corps physique et 3 corps subtils (vital, astral et mental), chacun d’eux ayant son mode d’expression dans la matière. En voici une description sommaire.

Le corps physique peut être défini comme le véhicule d’une âme qui s’est incarnée, sur le plan de la matière, dans un corps de chair et d’os. C’est une ‘’machine organique’’ très sophistiquée, multifonction qui dans sa constitution, que ce soit en surface de la peau ou au plus profond de l’organisme humain, est composée d’une multitude de capteurs qui lui permettent d’interagir avec le monde extérieur et son monde intérieur parmi eux les plus connus sont sens.

Les points d’acupuncture, découverts par les Chinois, ont permis de mettre en lumière le corps vital de l’Homme. Le corps vital est un réseau ramifié de canaux appelés méridiens, disposant de points de contrôle et de liaisons entre canaux, dans lesquels circule l’énergie vitale (Qi, Prana, Vril…). Il a pour fonction essentielle de donner vie au corps physique de l’Homme, l’énergie vitale agissant sur ce corps comme un carburant. Lors d’une usure prématurée ou du vieillissement des organes, menant à la perte d’une fonction vitale ou suite à l’arrêt brutal du fonctionnement d’un organe vital, la vie quitte le corps physique, il se meurt. L’âme subit alors le processus de la désincarnation et retourne sur le plan astral ou plan de la mort.

Les pensées, les souvenirs gardés en mémoire, les événements de la vie, la perception sensorielle qu’un individu a du monde extérieur prennent leur source dans le corps astral ou émotionnel de l’Homme et génèrent en lui des vibrations qu’il manifeste sous forme d’émotions. Ces émotions s’expriment physiquement et peuvent lui faire ressentir des sensations agréables ou désagréables.

Pour comprendre en quoi l’enfant nouveau est différent, voici en quelques mots comment le corps physique est actuellement régi par le système endocrinien.

Toutes les perturbations émotionnelles sont captées au niveau du cerveau par le système endocrinien qui sécrète ensuite des hormones dans le sang. C’est par les réactions corporelles engendrées par ces hormones que l’émotion sera perceptible par l’Ego sous forme de tensions, de peurs, d’anxiété, de palpitations ou encore par le fait de rougir, d’être rouge de colère, d’avoir les mains moites, de transpirer, de ressentir des douleurs, de laisser s’échapper les larmes, de se mettre à hurler de peur ou de colère. La quantité d’hormones, ainsi que leur nature, influencent le comportement psychologique de l’humain. Un exemple très connu est le baby blues qui surgit avec la chute brutale du taux d’hormones qui survient à la suite de l’accouchement. Dans le langage habituel, l’ensemble des pensées et des émotions se traduit par les états d’âmes et les désirs d’âme, et définit l’état psychologique de la personne.

Quant au corps mental, il se caractérise par les états d’esprit de l’Homme et l’appréciation de son état psychique en est une mesure. C’est par le corps mental que l’Homme va exprimer différents états d’être à travers la concentration, l’attention, le raisonnement, la logique qu’il développe. Pour construire ce corps mental, il va nourrir son intellect de connaissances, exercer sa logique, s’adonner à la réflexion, l’analyse. Il va éventuellement philosopher, participer à des courants de pensées. Mais surtout, c’est aussi selon son état d’esprit du moment qu’il va prendre des décisions et exprimer sa volonté d’agir face à tout événement qui traverse sa vie.

Ainsi, le milieu dans lequel l’Homme a grandi et progresse aura une forte influence sur son évolution, puisque c’est en nourrissant l’intellect, qu’il développe et améliore son corps mental. Cependant, il est bon de souligner ici que les émotions, en déformant la réalité des événements, altèrent la logique mentale de l’Homme ce qui lui fait trop souvent prendre des décisions erronées ou inadaptées.

Au cours de sa longue évolution, l’Homme a développé et raffiné ces différents corps. Le corps physique est un véhicule d’évolution et le perfectionnement des corps subtils va de pair. Soulignons notamment le développement ascendant des carrefours d’énergie vitale ou chakras.

Le mode de fonctionnement de l’Homme est actuellement très psychologique, sous l’impulsion de ses pensées ou en réaction aux chocs de la vie, il va vivre des émotions qu’il va fortement polariser. L’émotivité générée par un événement fait de lui une interface capable de supporter des décharges émotionnelles opposées. Les échanges dans le corps humain se faisant de manière électro-chimique, on pourrait dire de cette interface, pour faire un parallèle, se comporte comme un condensateur.

Un condensateur est un dispositif qui supporte une charge positive en énergie lors de pics de tension et une décharge lorsqu’il a des chutes de tensions.

Dépendant de la capacité de chaque individu à contenir les pics de tension, selon l’événement qu’il vivra, il y aura une décharge positive ou négative d’énergie dans son corps. Quel que soit le type de réaction corporelle faisant suite à une émotion, le bilan est une perte d’énergie pour l’individu. Certaines pertes d’énergie sont plus de l’ordre du ressenti comme ‘’je me sens vidé’’ ou manifestées par le corps physique comme des ‘’palpitations, tensions, rougeurs, transpiration, douleurs, colères’’. Il est important de comprendre que l’expression des émotions par le corps est toujours une expression résultant d’une défense du corps physique contre une agression. Le corps lutte contre l’émotivité induite par un état d’âme ou un désir d’âme.

En mode accumulateur d’énergie, c’est-à-dire lorsqu’il parvient à maîtriser ses émotions de sorte à ne générer qu’un minimum d’émotivité, l’Homme n’est plus une interface par laquelle il se fait pomper toutes ses énergies. Le stockage d’énergie devient alors plus efficace et se fait à son seul et unique bénéfice.

Le corps de l’Homme est construit en fonction d’un DEVENIR et non pas en fonction d’un passé. Le système nerveux de l’Homme est un arbre de vie électromagnétique parfait, capable d’assumer la puissance de sa propre manifestation, c’est pourquoi l’Homme n’utilise pas encore son cerveau à sa pleine capacité mais à peine à 10% de son potentiel. Grâce à l’accumulation d’énergie, il monte en puissance, en vibration, il devient alors plus psychique dans son fonctionnement et moins manipulable par ses pensées et ses émotions.

L’enfant nouveau versus l’enfant ancien sont des états différents, dans les deux cas, l’adulte que l’enfant sera dépendra de sa génétique et du milieu dans lequel il va grandir. Il sera influencé dans sa psychologie et dans son mental par son cadre éducatif, familial, social, religieux, moral et événementiel. L’être humain est actuellement en train de franchir un nouveau palier d’évolution, il sera confronté non seulement à des mutations profondes de la psychologie des masses mais également à des mutations génétiques qui modifieront profondément sa propre psychologie et sa façon de penser.

Une particularité importante dans le processus de création d’un être humain est la constitution de l’ensemble cérébral et du système endocrinien. Pour faire simple, dans le cerveau, il y a une partie du cerveau qui sert à l’expression biologique de la pensée et qui influe sur la psychologie de l’Homme, c’est le système endocrinien dont l’expression des émotions se fait par le biais de l’hypothalamus. Une autre partie, le cortex cérébral, siège du mental ou de l’intellect par lequel l’homme manifeste sa logique.

Le cerveau est constitué de neurones, chaque neurone est constitué d’un fil émetteur appelé axone et de plusieurs fils récepteurs, les dendrites, les fils-récepteurs. Chaque axone est isolé par une gaine de myéline, interrompue en quelques endroits sur l’axone par les nœuds de Ranvier.

Une information, telle une pensée, engendre dans le cerveau une dépolarisation, c’est à dire une action bio-électro-chimique qui permet à un stimulus de cheminer au travers des constituants du cerveau et du corps.

La puissance du champ magnétique induit au niveau des neurones est fonction du degré de myélinisation des axones. Si un champ est très puissant, un ensemble important de neurones adjacents, mal isolés, pourront également être stimulés par ce champ, se dépolariser et altérer le flot de la pensée. C’est le cas des cerveaux qui ont de la difficulté à se concentrer, les pensées se bousculent dans la tête et une foule d’émotions viennent percuter le corps.

Chez l’enfant nouveau, la mutation génétique a engendré la spécialisation d’une partie du cerveau. Elle porte sur un nouvel assemblage plus performant du système neuronique qui limite les axones périphériques optimisant la vitesse de transmission de l’influx nerveux. Autre perfectionnement c’est le renforcement de la gaine de myéline des axones, les conducteurs de l’influx nerveux étant mieux isolés, la stimulation périphérique des axones adjacents par le champ magnétique induit est réduite. Ainsi, plus un axone est myélinisé, plus l’information circule rapidement par son intermédiaire et plus faibles sont les perturbations de la pensée.

Cette mutation cérébrale entraîne chez l’enfant nouveau une mutation de sa psychologie, comme ses pensées sont moins perturbées, il n’émotive que très peu ses émotions. L’enfant nouveau bénéficie d’une nouvelle structuration de sa pensée et d’une expression plus efficace de son intellect ainsi que d’autres changements notables dans son mental. Pour rendre la chose plus compréhensible, l’enfant nouveau aura un fonctionnement plus psychique, il sera peu sensible au chantage affectif, aux punitions, au sentiment de culpabilité, en somme à tout ce qui est de l’ordre de l’emprise psychologie sur lui. C’est pour cette raison que le système d’éducation traditionnel qui cherche à normaliser et à collectiviser les enfants, ne cadrera plus avec son individualité plus affirmée.

Précisons parce que cela est très important, que cette génétique nouvelle du corps de l’enfant est le fruit du mélange de la génétique de ses deux parents. L’hérédité génétique correspond à tous les caractères qui proviennent directement des lignées familiales en plus de certaines mutations mineures. De génération en génération, il y a eu, dans la population, un brassage important de génétiques porteuses de mutations mineures. Lorsque ces mutations mineures sont présentes chez les deux parents, elles peuvent devenir dominantes et s’exprimer pour donner naissance à un enfant nouveau.

Cette mutation, qui jusqu’à présent ne concerne qu’un faible nombre d’individus, bien que non négligeable, deviendra dans les années à venir une mutation collective qui touchera une partie de l’humanité. Ce processus, enclenché depuis près d’un demi-siècle, ne fait que s’accélérer, d’autant que beaucoup de ces enfants sont déjà parent ou le deviendront à leur tour.

Ces enfants nouveaux, parce qu’ils ont un système neuronique qui modifie totalement leur mode de fonctionnement, sont souvent considérés comme des enfants à problèmes alors qu’à la base, le problème ne vient pas d’eux mais de la société et du système d’éducation, qui ne les reconnaissant pas pour ce qu’ils sont vraiment, n’ont pas encore su s’adapter à eux. De par la spécialisation de leur système neuronique, ces enfants font un usage différent de la pensée, ils sont capables de raisonner de façon logique et d’agir correctement s’ils reçoivent une éducation qui les respecte dans leur individualité, ils deviendront alors un moteur d’évolution important pour la société ainsi que des individus de très grande valeur.


Le sentiment de vide

Je reprends aujourd’hui cet article, publié en janvier 2017, en raison de sa grande actualité dans les questions qui me sont souvent posées lors de séances de coaching personnel, tout autant que dans le vécu général des masses qui s’agitent présentement sur la planète.

Qu’elles soient conscientes ou non, les méthodes pour essayer d’échapper au sentiment de vide surgissant à un moment ou l’autre de l’existence humaine sont innombrables, les dénominateurs communs de ces tentatives de fuite étant généralement la suractivation à un niveau ou l’autre de la vie, ou bien son contraire, l’anesthésie et l’engourdissement plus ou moins profond des facultés et des émotions.


Au niveau mental, on se suractivera par exemple par une quête incessante d’informations de tout acabit sur une foule de sujets, par la recherche d’une culture intellectuelle, sportive ou sociale d’utilité très variable mais qui donne le change en présence d’une trop grande impression de vacuité, ou même par une surabondance de simples potins entre «amis», réels ou virtuels.

On pourra aussi laisser le mouvement naturel de sa pensée se piéger dans un processus continu d’auto-questionnement et de réflexion interne sur chaque événement survenu, chaque action à poser ou chaque décision à prendre. Une véritable marmite intellectuelle et psychique en ébullition acide.

On pourra aussi se lancer avec frénésie dans une succession de projets plus ou moins réalistes ou utiles, mais qui auront néanmoins le double avantage d’occuper l’esprit et de donner l’impression que sa vie a un sens et sert à quelque chose. De la même façon, on pourra s’engager dans la mission sans fin de sauver les autres et de changer le monde.

Sur-stimulé par toute cette agitation débordante, on pourra également accompagner le tout d’un verbiage infini sur toutes ces si importantes questions, sans oublier d’étaler ad nauseam sa vie personnelle sur les différents réseaux sociaux, créant alors pour soi et pour les autres l’impression d’être vraiment vivant, détenteur d’une identité réelle, socialement bien adapté et supérieurement intelligent.

Au niveau émotif-affectif, la suractivation pourra prendre la forme d’une recherche effrénée de sensations amoureuses et sexuelles toujours renouvelées, d’un usage irraisonné de la séduction et de la sensualité, d’une exacerbation du désir sous toutes ses formes, d’une projection dans des ambitions de toutes natures, de quêtes d’ivresses de toutes sortes, incluant l’alcool, le cannabis et les états cocaïnés ou amphétaminés, d’une soumission aveugle à l’envoûtement créé par des célébrités inondant la planète de leur musique et de leurs images aliénantes ou d’une dépendance à des relations toxiques de toutes sortes qui gèlent la conscience sur tous les plans.

Au niveau plus physique, on pourra aussi s’adonner au culte du corps, à l’obsession de la minceur et de l’exercice, au sur-entrainement musculaire et cardio-respiratoire, quels qu’en soient les risques, à la consommation de substances dopantes destinées à produire toujours plus de performance et même, pourquoi pas, à des exploits sportifs extrêmes frisant souvent la bêtise, l’irréalité et l’auto-destruction.

Parallèlement, on se défoncera au travail avec des agendas surchargés, des objectifs multiples et inatteignables, le téléphone sur l’oreille, le clavier collé au bout des doigts et l’écran greffé au cerveau, graduellement usé mentalement et physiquement par une incapacité à se poser et à se pauser, ne serait-ce que quelques secondes, entre le moment du réveil et celui du prochain sommeil, lorsque ce dernier est encore possible.


À l’inverse, on pourra aussi choisir de noyer le sentiment de vide en l’engourdissant par un décrochage général de la vie, une oisiveté institutionnalisée, un abonnement à perpétuité aux succédanés faciles, relaxants chimiques, consommation matérielle excessive, surbouffe, distractions permanentes, liens interpersonnels futiles, discussions oiseuses et échanges stériles, éventuellement même au ralentissement global de ses fonctions cognitives et à un état dépressif plus ou moins sévère.

Le choix est grand et ce ne sont là que quelques exemples. L’arrêt, le silence et le retour à soi-même, aussi bien que leur corollaire fréquent, le sentiment de solitude, sont une source de peur immense et d’angoisse profonde pour l’humain qui n’a pas encore établi de connexion avec son réel, lui faisant alors appréhender de devenir fou ou de mourir dans une détresse d’isolement et d’abandon.


Chez les êtres plus évolués, marqués par l’obligation au cours de leur vie actuelle d’une transformation psychique et d’un passage à une nouvelle fondation de conscience, la situation est un peu différente mais pas nécessairement plus aisée.

À ce stade, la peur du vide dépasse maintenant les simples seuils psychologiques anciens pour laisser apparaître de nouvelles dimensions de l’angoisse et du défi d’exister.

En effet, la perte brutale et accélérée de presque tous les anciens repères amenée par la disparition de la mémoire, la dissolution graduelle de la personnalité, l’obligation du détachement à tous points de vue, notamment celui des souvenirs, des liens affectifs et du désir sous toutes ses formes, aussi bien que l’amenuisement irréversible de l’illusion de l’égo dans son impression de pouvoir décider de sa vie, tout cela provoque une impression de mort dans l’âme et de perdition plus ou moins grande dans l’esprit que bien peu d’humains savent contenir et supporter.

S’ajoutent à cette angoisse l’absence quasi-totale dans la société terrestre normale d’informations disponibles sur le «comment faire» et «comment survivre» en pareille situation, doublée de l’évidence que les tenailles de la nouvelle conscience ne permettent maintenant plus à l’individu de fuir le processus, comme il aurait pu le faire auparavant.

Le suicide actif ou une fin de vie rapide amenée par un événement extérieur qui surviendrait opportunément sur le parcours devenu trop douloureux sont alors souvent considérés.


Comment contenir cette impression de vide d’un nouveau type?

Comment faire face à la souffrance sans chercher en vain à s’activer abusivement ou au contraire à démissionner, voire à quitter la planète avant terme sans que le travail prévu pour l’élévation de sa conscience soit achevé?

La personne en initiation accélérée est continuellement testée dans sa capacité de résister à l’invasion de l’énergie et à la destruction de ses centres nerveux et psychiques par les hauts voltages électriques qui l’accompagnent. Elle doit donc tout faire pour garder coûte que coûte sa machine en état de marche adéquate jusqu’à l’arrivée à destination, sous peine de périr dans le désert de l’échec et de la basse vibration.


Pour cela, elle aura en premier lieu continuellement à l’esprit que le vide ressenti n’est que temporaire et que parallèlement à ce nettoyage brutal se développe à l’intérieur d’elle un nouveau centre de gravité qui connectera de plus en plus à des univers vibratoires nouveaux, plus hauts et plus puissants.

Elle aura aussi préalablement accepté, intégralement, définitivement et sans plus chercher à le fuir, que se fasse sur elle le travail de transmutation en cours (celui-ci étant de toute façon pour se faire, mais avec plus de souffrance encore si les résistances et les peurs de son égo sont trop puissantes).

Elle aura aussi l’intelligence de se tenir informée des modalités de ce très particulier voyage auprès des rares sources actuellement disponibles sur la planète, le matériel de Bernard de Montréal et de certains de ses diffuseurs actuels (pas tous) étant au premier plan à ce sujet.

Elle se rappellera également de ne jamais paniquer devant la disparition de ses anciennes facultés et des reliques de sa vieille identité, sa mémoire, ses émotions, ses désirs, sa personnalité et les petites cases de sa pensée réflexive traditionnelle. En d’autres mots, elle verra à ne jamais céder à l’affolement des soupapes.


Sous un angle créatif, la personne ajustera dorénavant sa vie de plus en plus vers l’instantanéité, dans sa parole, dans ses décisions, dans son attention aux événements et dans sa présence aux personnes.

Elle communiquera de plus en plus dans l’immédiateté, notamment avec les personnes qui lui servent d’interface et de propulseurs dans son évolution. Le temps des délais de réponse et des remises à plus tard sous différents prétextes lors de demandes de communication intelligente est désormais révolu, sous peine de constituer un manque de respect à l’esprit et une entrave à la transmutation de chacun.

En même temps, la personne en évolution vivra de plus en plus sa vie selon les lois de la générosité psychique et de l’amour intelligent, avec un esprit pleinement conscient, empreint de joie simple et débarrassé des anciens paramètres de l’amour humain.


Avec pareille orientation, l’individu a désormais cessé de souffrir du vide: il l’a rempli avec sa certitude, avec la nouvelle conscience de son identité retrouvée, avec sa capacité nouvelle de communiquer et de créer à des vibrations plus élevées qu’auparavant. Son ancienne impression de solitude est devenue une plénitude. Rien ne le fait plus douter.

PIERRE-LUC 

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L’orgueil et la crainte

QUESTION par Molina (Aguessac, France)

Quel est selon vous le pire défaut qu’un être humain puisse avoir dans son parcours évolutif vers une conscience plus élevée ?

PIERRE-LUC:

Parmi toute la panoplie de tares pouvant affecter l’évolution de conscience d’un individu, j’en choisirai deux principales que je rencontre notamment assez fréquemment chez des personnes qui viennent en contact avec moi: l’orgueil et la crainte.


La crainte est ce mouvement d’appréhension et de recul, quelquefois de paralysie totale, qui tend à s’emparer de soi et à dominer toute la psyché au moment de poser une action.

La crainte prendra différentes formes. Lire la suite de « L’orgueil et la crainte »

Les fêtes et le monde astral

QUESTION par Mélanie (Joliette, Canada)

Quels sont les dangers pour une personne en cheminement vibratoire de participer à diverses fêtes familiales ou sociales comme les rencontres de Noël ou du Nouvel An, à mon avis très soumises dans leur nature et leur déroulement aux lois et aux influences des mondes astraux ?

PIERRE-LUC:

Il y a une nette différence entre se perdre dans un contexte vibratoire particulier, les fêtes collectives par exemple, et se servir de certains éléments d’une ambiance festive pour se détendre l’esprit, relaxer son affectif et régénérer son corps, notamment de par les humeurs joyeuses et sautillantes qui peuvent imprégner ces rencontres lorsqu’elles sont réussies. C’est à dire lorsqu’on a pris les précautions essentielles pour qu’elles soient bien réussies.  

Lire la suite de « Les fêtes et le monde astral »

Les petites boucles

PIERRE-LUC:

Je ne suis pas sans savoir que plusieurs d’entre vous qui me lisez s’attendent plus ou moins consciemment à ce que dans mes articles successifs je parle toujours du supramental dans ses concepts, notions et principes élevés pour les disséquer et les expliquer à l’infini, alors que mon travail principal sur ce blog, autant que sur ma chaîne YouTube et dans mes sessions de coaching personnel est de propulser des personnes réelles dans la puissance de leur vibration fondamentale, un travail essentiellement centré sur la créativité individuelle et sa manifestation sur tous les plans.

Depuis peu, autant sur ce blog que sur ma chaîne YT, je vous présente de ces personnes «haut-branchées» qui ont actionné leur créativité tout en faisant un travail d’élévation vibratoire avec moi, donc à travers la manifestation de ma propre force créative mise en alliance avec elles.

Ces personnes sont psychiquement et à divers titres des partenaires travaillant en réseau avec Pierre-Luc et Sixième Fondation.

Aujourd’hui, ce sera «Guerrière du réel» qui part de sa propre élévation pour créer une vibration de discernement, de vigilance et de volonté au moyen de textes inspirants comme «Les petites boucles». Lire la suite de « Les petites boucles »

Mémoires et pseudo-mémoires

QUESTION par Steph (Paris, France)

Depuis quelques temps, je réécoute une chanson mexicaine que j’adore : «La Llorona». Je suis allée voir la signification du mot («La pleureuse»), tiré d’une légende mexicaine où une mère désespérée cherche sans fin ses enfants qu’elle a jadis perdus ou peut-être tués, selon les différentes interprétations qui en sont faites.

L’ambiance rejoint un tableau semblable que j’avais jadis dessiné, avec cette même tristesse que je ressens encore au fond de moi en écoutant cette musique. 

Il y a aussi Frank Lopvet qui lors d’une conférence m’avait dit que dans une vie ancienne, j’avais vu mes enfants brûler et mourir devant moi. Je crois aussi que j’avais alors donné mon consentement à ce qui était en quelque sorte un rite religieux dans les contrées mexicaines ou centraméricaines du temps. Bref, c’est une ancienne vie réelle ou une mémoire collective tout ça? Je sais pas quoi faire de cette info.

Et puis, dans cette vie-ci, j’ai déjà pratiqué 2 IVG (interruption volontaire de grossesse). Je n’ai jamais eu de culpabilité pour cet acte car c’était mieux ainsi pour moi comme pour eux, vu l’homme avec qui j’étais alors !

C’est du mémoriel qui ne m’appartient peut-être même pas, ou peut-être que oui! C’est comme un truc qui passe et repasse comme en boucle. Et d’ailleurs en y repensant, j’ai bien tué dans cette vie aussi. En tout cas, ça me chamboule…

PIERRE-LUC:

Je n’ai pas la voyance requise pour déterminer si l’expérience ancienne à laquelle vous faites allusion au sujet des enfants perdus, sacrifiés ou brûlés est totalement réelle ou plutôt une surimpression de mémoires collectives très fortes sur une expérience personnelle plus restreinte.

Ce que je sais c’est qu’il est facile pour les forces invisibles, quel que soit leur niveau d’élévation ou d’abaissement, de dépister et d’utiliser les moindres fibres de mémoires individuelles et collectives, seules ou en cocktail cosmo-électro-chimique, pour créer des événements qui vont soit vous obliger à avancer dans votre évolution, soit comme c’est souvent le cas vous faire vivre de pleins tas d’émotions (deuil, tristesse, inquiétude et culpabilité par exemple), à seule fin de s’en nourrir avidement.


Il n’est pas exclu non plus que ces mêmes forces suggèrent au voyant que vous avez consulté (le voyant qu’elles vous ont peut-être elles-mêmes amené à consulter) Lire la suite de « Mémoires et pseudo-mémoires »

La phobie de «l’astral»

Si je vous parle de «l’astral» aujourd’hui, c’est pour tenter de faire avec vous un réajustement à propos de la peur presque viscérale et du rejet instinctif que provoquent souvent ce mot et ce qui l’entoure dans l’esprit de ceux qui ont suivi un tant soit peu l’instruction donnée par Bernard de Montréal.

Cet homme de grande valeur avait un mandat dont un aspect important était de secouer chez les humains tout autant que dans les sphères attenantes à la terre non seulement le pseudo-confort et la pseudo-sécurité du connu et de la mémoire, mais aussi l’emprise et le mensonge associés depuis des millénaires à la présence des forces astrales dans l’univers de la planète.

Cependant, l’être humain que nous sommes, jusqu’à nouvel ordre en tout cas, a été créé et construit, au moins en partie, non seulement sur des forces mentales ou supramentales Lire la suite de « La phobie de «l’astral» »

La vibration réelle

PIERRE-LUC:

Aujourd’hui, je vous présente un texte spontané rédigé par Isabelle  sur la notion de «vibration» et sur ses différentes nuances du point de vue de l’humain.

Isabelle est une pédagogue-née, douée d’une intelligence supérieure et branchée avec une clarté et une puissance étonnantes dans les sphères du supramental. Son nouveau blog, le feu de l’esprit, est un bijou à découvrir.


«LA VIBRATION RÉELLE»

La vibration est une onde d’énergie pure ou diffractée qui régit toutes les structures du vivant. La vibration met en mouvement la matière, d’une manière perceptible ou imperceptible.

Elle n’est ni bonne, ni mauvaise, elle est un flux d’informations. Chaque jour, dans notre vie, nous sommes soumis à toutes sortes d’informations desquelles émane une vibration.

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