Ajuster son ajusteur ?

QUESTION par David L. (Québec, Canada)

Comment un individu qui se conscientise peut-il «ajuster» son ajusteur de pensée lorsque son identité, sa vibration et son intelligence s’avèrent grandissants, de sorte que cela ne soit plus cette entité qui l’ajuste de manière unilatérale? Comment changer le rapport avec cet ajusteur pour s’affirmer davantage et jouir davantage de la vie terrestre?


PIERRE-LUC :

Au départ et par son essence même, l’ajusteur de pensée n’a d’ordres à recevoir de personne, autrement que de sa propre programmation qui est l’élévation du niveau de conscience, donc du niveau vibratoire de l’individu qu’il est mandaté à ajuster.

En ce sens, il est illusoire de penser «l’ajuster» puisqu’en aucun cas il ne devra dévier de son mandat initial.


Essentiellement, l’ajusteur de pensée n’est pas ce que les humains voudraient bien se représenter de lui, c’est-à-dire une sorte de personnage quasi folklorique à image humaine, à intelligence humaine et à réactions humaines qui va établir avec son «protégé» une relation à teneur sentimentale, affective ou spirituelle. Pour ce rôle, nous avons déjà dans certaines sphères psychiques le concept et l’action éventuelle des «guides spirituels».

Pour mieux comprendre la fonction de l’ajusteur, action intelligente mais pouvant aussi se révéler assez bêtement mécanique, il vaut mieux se le représenter à la lumière des sciences électro-physiques et informatiques modernes et le regarder comme une machine plutôt que comme une personne, comme un module pré-programmé plutôt que comme une entité affectueuse et protectrice, en somme comme un dispositif de type électronique dont l’action d’électrification constante de l’individu est rigoureusement prédéfinie par un savoir établi, à l’exemple d’un thermostat qui maintient le chauffage d’une maison ou la température d’un radiateur de voiture au degré désiré.

Comme son nom l’indique, l’ajusteur de pensée a comme rôle, à partir de sa science des «mondes de la pensée», de créer des «émanations de pensées» en direction de l’être auquel il sert de coach, pensées dont les buts primordiaux sont de créer à leur tour des situations à configuration physique, émotive ou mentale qui vont augmenter la capacité de puissance et de résistance des circuits électriques du «cobaye», puis de vérifier ensuite «l’ajustement» obtenu en regard du résultat final demandé.

En d’autres mots, l’ajusteur va continuellement tester la contenance de l’individu face aux divers événements créés dans son incarnation, tout autant que sa vitesse de remise en équilibre suite aux désordres provoqués dans le monde de sa pensée.


Ce qui fait qu’un ajusteur de pensée peut sembler à certains moments modifier sa façon de faire et relâcher son emprise en accordant à son «apprenti» une pause de vie, lui donnant l’impression égoïque illusoire qu’il tient bien sa destinée en main, provient plutôt de stratégies scientifiques et mécaniques pré-programmées pour permettre repos, intégration et renouvellement de l’énergie, suite par exemple à une électrification intensive venant tout juste de se faire ou pour éviter des dommages irrréversibles résultant de trop forts voltages en succession qui pourraient anéantir tous progrès futurs, si ce n’est l’individu lui-même.


Par contre, il est évident que plus la puissance d’affirmation, la contenance, la volonté, le niveau vibratoire et l’intelligence globale de l’individu deviennent forts et inébranlables, moins il y a de failles énergétiques permettant des entrées psychiques non-désirées, même celles de haut niveau, moins l’ajusteur est en mesure de mettre l’individu en souffrance dans sa vie, moins aussi a-t-il besoin de le faire, la fusion systémique éventuelle comme but final recherché étant alors plus proche dans le temps.

Et parallèlement, plus l’individu peut alors «jouir», dans le sens étymologique de «joie», surtout de «joies élevées», de certains moments de qualité à différents niveaux de sa vie, aussi fugaces ces instants puissent-ils lui paraître.


Restera ensuite à déterminer, si on le souhaite pour une satisfaction quelconque, «qui a maté qui» dans le processus, l’ajusteur ou l’ajusté ?

Vu de plus haut cependant, on se rappellera que ce qui est visé à long terme entre les deux entités est davantage une égalité de puissance de feu et de création en vue d’une alliance future plutôt qu’une domination de l’un sur l’autre.

Une réflexion sur “Ajuster son ajusteur ?

  1. «Ajuster son ajusteur» est une formule, une formule qui frappe. Au-delà de son contenu qui dans ce cas est bien secondaire, elle a une vibration d’impact et de secousse sur le mémoriel et le spirituel de l’individu qui la reçoit pour l »inciter ou le forcer à remettre en question sa tendance à sacraliser les notions dont il raffole pour penser bien s’expliquer les choses et se rassurer à l’effet qu’il comprend bien ce qui se passe.

    Dit autrement, «Ajuster son ajusteur» serait probablement mieux défini par «s’ajuster à son ajusteur», mais pas de la façon spirituelle soumise typique des mondes de l’âme en le considérant comme un dieu en position de supériorité par rapport à soi, bien au contraire, comme une destination et un chemin d’élévation quelquefois féroce qui va faire de soi dans le temps son égal cosmique et permettre éventuellement la fusion obligée avec lui.

    Cette transition se fait principalement par une opposition mentale constante et quelquefois féroce elle aussi à ce que l’énergie de cet ajusteur ou programmation tente d’imposer à l’ego, qui veut surtout lui que les choses restent comme avant, que son confort du connu prédomine et que ses souffrances arrêtent.

    L’égo n’a rien à faire dans ce mouvement que de lâcher prise et se tenir solide dans la tempête. C’est la volonté de l’esprit qui fait le travail constant de contenir à la fois le niveau fréquentiel et la puissance électrique de ce qui apparaît d’abord comme un monstre cosmique qui veut dominer, mais qui en réalité est graduellement une partie future de son propre universel, l’un et l’autre «s’ajustant» continuellement et mutuellement dans ces deux dimensions pour que le clic final se produise.

    Pas de supérieur ni d’inférieur. Ce sont comme deux parties d’un couple qui s’expérimentent et s’apprivoisent pour éventuellement ne former qu’un et pouvoir avoir accès à de nouveaux mondes plus avancés.

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