Ce cher doute et ses dévoués associés

TEXTE DE PIERRE-LUC

Ça commence par un doute, un tout petit doute. Ai-je bien fait? Tout-à-coup que ça dérape? Peut-être que j’y arriverai pas? Peut-être que j’ai pris trop gros pour mes moyens? (remarquez les «tout-à-coup» et les «peut-être», insidieux, sournois).

Rapidement, la petite pensée en apparence banale parce qu’habituelle et trop bien ancrée dans le connu devient virale. À une vitesse folle, elle s’empare du ventre, de la poitrine ou de la gorge. Tout se resserre comme dans un étau. L’étau que l’on appelle inquiétude, anxiété ou angoisse selon son intensité et sa fulgurance.


Souvent, le terrain a déjà été bien préparé depuis l’enfance ou l’adolescence. Es-tu sûre que tu es capable? Tu te prends pour qui ? As-tu déjà pris une bonne décision au moins une fois dans ta vie? Te connaissant bien, tu ne seras jamais capable de maintenir ta décision! Ben!Voyons! Tu n’auras pas la force de mener tout ça à terme!

La liste de pareilles idioties est infinie mais bien connue. On n’a qu’à se rappeler certains souvenirs personnels, récents ou plus anciens, famille, école, couple ou travail. C’est vraiment fabuleux de voir combien on peut facilement désarçonner ou anéantir un esprit.


Pour la personne hypersensible, trop souvent un peu naïve et dépourvue d’affirmation ou de colère exprimée, la situation empire par l’intrusion rapide de la culpabilité. C’est vrai que je suis bonne à rien! J’aurais pu faire mieux! J’aurais dû me taire! Je fais toujours les choses à l’envers! Je suis une «looser»! Je mérite bien ce qui m’arrive!

Pas besoin d’être condamné et rejeté par les autres: on se rejette et se condamne soi-même!


Puis, la maladie devient chronique. Outre la culpabilité, la honte et l’humiliation qui deviennent prégnantes dans tous les tissus du corps et de l’âme, une personnalité très souffrante se forme autour du questionnement constant et de l’auto-flagellation. Du sombre quoi !

Un peu de chant plaintif avec ça pour enrichir le cocktail? Ou un boueux marécage de susceptibilité et d’acidité émotive? Ou un petit cancer peut-être? Et pourquoi pas une bonne dépression en attendant?


Le doute et ses dévoués acolytes ne pardonnent pas. Ni pour l’équilibre mental, ni pour la joie de vivre, ni pour la vitalité globale, ni pour la vie, quoi!

Le doute est un piège à cons, une coquille toxique, une prison insalubre, une condamnation à mort, celle de l’âme, celle du corps et celle de l’esprit.


Vous voulez y mettre fin? Sérieusement?


OSEREZ-VOUS …

Parler sans réfléchir?

Ne jamais regretter?

Uniquement assumer ce qui est, ce que vous avez fait ou ce que vous ferez?

Vous exclamer sans vous soucier de qui vous regarde?

Crier? Sauter? Chanter? Danser? Rire? Parler? Créer?

Parler plus fort, que l’on vous entende au-delà des murs de votre prison?

Contester le doute? Férocement? Vous opposer agressivement à lui? Le casser, lui et ses amis de toujours? 


Alors là, oui! Volonté et puissance! Vous abattez la domination!


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COACHING PERSONNEL

Les petites boucles

PIERRE-LUC:

Je ne suis pas sans savoir que plusieurs d’entre vous qui me lisez s’attendent plus ou moins consciemment à ce que dans mes articles successifs je parle toujours du supramental dans ses concepts, notions et principes élevés pour les disséquer et les expliquer à l’infini, alors que mon travail principal sur ce blog, autant que sur ma chaîne YouTube et dans mes sessions de coaching personnel est de propulser des personnes réelles dans la puissance de leur vibration fondamentale, un travail essentiellement centré sur la créativité individuelle et sa manifestation sur tous les plans.

Depuis peu, autant sur ce blog que sur ma chaîne YT, je vous présente de ces personnes «haut-branchées» qui ont actionné leur créativité tout en faisant un travail d’élévation vibratoire avec moi, donc à travers la manifestation de ma propre force créative mise en alliance avec elles.

Ces personnes sont psychiquement et à divers titres des partenaires travaillant en réseau avec Pierre-Luc et Sixième Fondation.

Aujourd’hui, ce sera «Guerrière du réel» qui part de sa propre élévation pour créer une vibration de discernement, de vigilance et de volonté au moyen de textes inspirants comme «Les petites boucles». Lire la suite de « Les petites boucles »

La pensée polarisée

QUESTION par «antitrust»

Je m’aperçois que je parle de façon polarisée. Je peux observer l’impact que cela a chez moi, mais aussi chez la personne qui m’écoute, nous maintenant elle et moi dans la conscience que nous connaissons tous. Ce balancement dans le mental vers les extrêmes, loin de la centration, autour du «neutral»…

Aussi, je sens qu’il se produit quelque chose avec les termes «d’accord», «pas d’accord», «on est bien d’accord»… Pouvez vous nous éclairer. Merci.

PIERRE-LUC:

Je vous réponds sous l’aspect de la pensée polarisée et de la mécanique qui pousse inconsciemment l’individu à être «d’accord» ou «pas d’accord». Lire la suite de « La pensée polarisée »

La procrastination

QUESTION par Géniale (Sherbrooke, Canada)

Je suis présentement étudiante à l’université. Pour moi, c’est un retour aux études à quarante ans. Je suis actuellement en période intensive où j’ai énormément de travaux à remettre.

Question de remettre justement, je remets, mais à plus tard. Je reporte, je procrastine. Et j’ai toujours une bonne raison pour ça. De sorte que je commence à prendre du retard et à faire de plus en plus d’anxiété.

Je ne sais pas comment concilier ce que je sais des lois de la conscience avec ce comportement qui semble prendre un peu trop le dessus sur moi. Y-a-t-il moyen de sortir du piège?


PIERRE-LUC:

Il faut d’abord distinguer ce qui est «procrastination» pure, c’est-à-dire ce qui relève de la peur de se mettre en action pouvant aller jusqu’à la panique face à une performance à donner, et ce qui peut appartenir à d’autres causes pas nécessairement reliées à la tâche spécifique à accomplir.

Par exemple, le fait de remettre sans cesse à plus tard peut être dû à une baisse de la vitalité globale, à une fatigue généralisée ou à un amoncellement de tracas non réglés, privant la personne de l’énergie normale requise pour livrer la marchandise demandée.  Lire la suite de « La procrastination »

L’ajusteur est-il un tortionnaire barbare?

QUESTION par David L. (Québec, Canada)

J’ai lu avec intérêt le texte que tu as écrit sur mon questionnement se rapportant à l’ajusteur de pensée qu’on retrouve dans ton article s’intitulant «Ajuster son ajusteur?».

Il a été question que «…l’ajusteur va continuellement tester la contenance de l’individu face aux divers événements créés dans son incarnation, tout autant que sa vitesse de remise en équilibre suite aux désordres provoqués dans le monde de sa pensée. »

Est-ce que cela revient à dire que si l’individu est capable d’assumer certaines situations de vie difficiles en restant stable dans le mental,  il va être testé par la suite à l’égard de situations de plus en plus difficiles, comme s’il était soumis par son coach à un entraînement physique où les poids soulevés deviennent de plus en plus lourds à mesure que sa force musculaire augmente?

Par exemple, si l’individu est capable de subir un accident d’automobile où une partie de la carrosserie est détruite sans en souffrir subjectivement et réfléchir l’événement, est-ce que cela veut dire que par la suite, son ajusteur de pensée, constatant qu’il a resté stable à l’égard de cet événement qui l’aurait fait réagir émotivement plus jeune, peut lui créer un autre accident d’automobile plus tard, mais où il va perdre une partie de la jambe ou peut-être sa compagne, tout ça pour savoir s’il est capable d’encaisser ce choc plus grand tout en restant neutre dans le mental?

Je veux savoir s’il y a une gradation visant une désensibilisation systématique de l’attachement à la forme pour l’ego. Si c’est le cas, peut-on considérer l’individu qui est programmé pour être ajusté constamment par l’ajusteur de pensée comme étant une sorte de martyr de la conscience nouvelle, car exposé à des événements de plus en plus souffrants pour l’ego ?

Puis, encore  dans cette optique, est-il réellement pertinent de développer la stabilité mentale, sachant que les tests suivants de l’ajusteur vont devenir de plus en exigeants, donc plus souffrants et anxiogènes pour l’ego. Cette conception de l’ajusteur de pensée qui électrifie régulièrement l’individu dans le cadre d’une évolution de conscience s’accélérant ne peut-elle pas nourrir chez celui concerné un trouble anxieux ou l’amener à devenir suicidaire avec le temps?


PIERRE-LUC: 

Cher David, ta description n’est exacte qu’en partie seulement.

L’ajusteur de pensée est doté d’une intelligence dite «pré-personnelle» qui en plus d’être branchée sur de hauts niveaux de vibrations présentement inaccessibles à l’homme est exempte des limitations mémorielles de l’être humain aussi bien que de ses colorations animales de compétition, de domination, de rigidité ou d’entêtement. Cette intelligence est très versatile et facilement modulable selon le besoin présenté.

Dans ce contexte, si un événement a une raison d’être pour «l’ajusté», par exemple un accident d’automobile pour désintégrer ou ébranler une rigidification trop forte de la personnalité ou pour signifier un changement de direction de vie, il sera créé. Si l’accident ne produit pas l’effet escompté ou amène l’individu à se raidir encore plus, l’ajusteur intelligent ne cherchera pas en général à écraser davantage en «mettant plus de ce qui ne marche pas», selon la formule américaine, par un accident ou une catastrophe plus dommageables notamment, comme tu sembles le craindre, mais plutôt à contourner les résistances par d’autres moyens initiatiques plus raffinés.

Il travaillera par exemple par «grappes» d’événements, certains éventuellement agréables mais amenés de concert avec d’autres pas toujours aussi bienvenus, plutôt qu’en augmentant bêtement la pression comme un coach idiot qui s’entêterait dans une ligne d’action ne donnant à l’évidence rien de plus, ou pire qui aboutirait à l’anéantissement de son poulain. Il pourra également oeuvrer en finesse en faisant alterner douceur et apparente brutalité, la carotte et la bâton en quelque sorte, mais toujours dans la ligne de son mandat d’élever sans détruire.

Oui, donc, il peut y avoir gradation dans la force et la sévérité du moyen utilisé, mais une gradation qui devra respecter l’intelligence, exempte de la surenchère débile qui consiste à essayer de prouver qui est le plus fort, à l’image de certains sports ou de certains «débats intellectuels» qui ne sont que des «combats d’intellectuels» bornés à leur pseudo-supériorité et dont l’humain qui se croit évolué a le secret.

Même si je l’ai déjà présenté dans des articles précédents comme une sorte de mécanique, essentiellement pour mieux faire comprendre la constance de son intelligence dans le temps et défaire la sacralisation dont a tendance à le parer la spiritualité humaine, l’ajusteur n’a donc pas la fonction de barbare tortionnaire qui ne ferait que frapper sa victime jusqu’à l’écrasement et la soumission en lui faisant subir la torture et le martyre par un assortiment de manoeuvres sadiques, cruelles, vengeresses ou punitives. On serait à ce moment face à un quelconque représentant de l’archétype du dieu vengeur ou punitif si cher à certaines religions du bien et du mal, mais si contraire aux lois des plans de la lumière systémique.

L’ajusteur de pensée n’est pas «programmé pour tuer»! Détruire n’est pas son mandat. Son oeuvre ne fait pas partie des rayons de l’intelligence luciférienne ou satanique, centrés sur la domination, l’emprise et le détournement de la conscience. Elle est plutôt en branchement direct avec les énergies de plans supérieurs où prédominent en alliance les forces de la volonté et de l’amour.

Si je regarde à nouveau le texte de ta question, j’y décèle, il me semble, une forme de dépit devant un combat qu’il te semblerait devoir faire ou que tu aurais peut-être l’envie un tantinet orgueilleuse de faire avec ton ajusteur, instinct de compétition masculin aidant, mais que tu sens ne pas pouvoir gagner.

Au vu de ce combat qui apparaît perdu d’avance, par ton ego en tout cas, il semble alors te venir à l’idée, peut-être en guise de protestation contre ton impuissance, de carrément démissionner, si je comprends bien ton explication, et de te laisser dorénavant porter par la vie sans rien faire en trop, une sorte de «démission préventive», plutôt que de contenir de façon neutre et puissante l’électrification nécessaire de tes corps.

Cette tentation d’abandonner semble renforcée en filigrane par une inquiétude diffuse face à l’inconnu des futurs passages de vie à traverser, couplée à une crainte de «trop» souffrir. Je me trompe?

Pour un être en conscience, l’abandon n’est pas une option dans le processus d’élévation vibratoire. Le suicide à petit feu par évitement constant du courant de la vie encore moins.

Te connaissant un peu cependant, je ne crois pas que tu cèderas à ce chant des sirènes, même si la tentation peut en être forte par moments, comme pour la plupart d’entre nous d’ailleurs.

(P.S. J’ai trouvé bien rigolo ton concept de «martyr de la conscience nouvelle»)

Ajuster son ajusteur ?

QUESTION par David L. (Québec, Canada)

Comment un individu qui se conscientise peut-il «ajuster» son ajusteur de pensée lorsque son identité, sa vibration et son intelligence s’avèrent grandissants, de sorte que cela ne soit plus cette entité qui l’ajuste de manière unilatérale? Comment changer le rapport avec cet ajusteur pour s’affirmer davantage et jouir davantage de la vie terrestre?


PIERRE-LUC :

Au départ et par son essence même, l’ajusteur de pensée n’a d’ordres à recevoir de personne, autrement que de sa propre programmation qui est l’élévation du niveau de conscience, donc du niveau vibratoire de l’individu qu’il est mandaté à ajuster.

En ce sens, il est illusoire de penser «l’ajuster» puisqu’en aucun cas il ne devra dévier de son mandat initial.


Essentiellement, l’ajusteur de pensée n’est pas ce que les humains voudraient bien se représenter de lui, c’est-à-dire une sorte de personnage quasi folklorique à image humaine, à intelligence humaine et à réactions humaines qui va établir avec son «protégé» une relation à teneur sentimentale, affective ou spirituelle. Pour ce rôle, nous avons déjà dans certaines sphères psychiques le concept et l’action éventuelle des «guides spirituels».

Pour mieux comprendre la fonction de l’ajusteur, action intelligente mais pouvant aussi se révéler assez bêtement mécanique, il vaut mieux se le représenter à la lumière des sciences électro-physiques et informatiques modernes et le regarder comme une machine plutôt que comme une personne, comme un module pré-programmé plutôt que comme une entité affectueuse et protectrice, en somme comme un dispositif de type électronique dont l’action d’électrification constante de l’individu est rigoureusement prédéfinie par un savoir établi, à l’exemple d’un thermostat qui maintient le chauffage d’une maison ou la température d’un radiateur de voiture au degré désiré.

Comme son nom l’indique, l’ajusteur de pensée a comme rôle, à partir de sa science des «mondes de la pensée», de créer des «émanations de pensées» en direction de l’être auquel il sert de coach, pensées dont les buts primordiaux sont de créer à leur tour des situations à configuration physique, émotive ou mentale qui vont augmenter la capacité de puissance et de résistance des circuits électriques du «cobaye», puis de vérifier ensuite «l’ajustement» obtenu en regard du résultat final demandé.

En d’autres mots, l’ajusteur va continuellement tester la contenance de l’individu face aux divers événements créés dans son incarnation, tout autant que sa vitesse de remise en équilibre suite aux désordres provoqués dans le monde de sa pensée.


Ce qui fait qu’un ajusteur de pensée peut sembler à certains moments modifier sa façon de faire et relâcher son emprise en accordant à son «apprenti» une pause de vie, lui donnant l’impression égoïque illusoire qu’il tient bien sa destinée en main, provient plutôt de stratégies scientifiques et mécaniques pré-programmées pour permettre repos, intégration et renouvellement de l’énergie, suite par exemple à une électrification intensive venant tout juste de se faire ou pour éviter des dommages irrréversibles résultant de trop forts voltages en succession qui pourraient anéantir tous progrès futurs, si ce n’est l’individu lui-même.


Par contre, il est évident que plus la puissance d’affirmation, la contenance, la volonté, le niveau vibratoire et l’intelligence globale de l’individu deviennent forts et inébranlables, moins il y a de failles énergétiques permettant des entrées psychiques non-désirées, même celles de haut niveau, moins l’ajusteur est en mesure de mettre l’individu en souffrance dans sa vie, moins aussi a-t-il besoin de le faire, la fusion systémique éventuelle comme but final recherché étant alors plus proche dans le temps.

Et parallèlement, plus l’individu peut alors «jouir», dans le sens étymologique de «joie», surtout de «joies élevées», de certains moments de qualité à différents niveaux de sa vie, aussi fugaces ces instants puissent-ils lui paraître.


Restera ensuite à déterminer, si on le souhaite pour une satisfaction quelconque, «qui a maté qui» dans le processus, l’ajusteur ou l’ajusté ?

Vu de plus haut cependant, on se rappellera que ce qui est visé à long terme entre les deux entités est davantage une égalité de puissance de feu et de création en vue d’une alliance future plutôt qu’une domination de l’un sur l’autre.

Pourquoi faisons-nous autant d’erreurs?

QUESTION par Jacinthe (Bromont, Canada)

On a beau avoir l’impression d’être un peu conscient, et peut-être un peu intelligent, pourquoi faisons-nous autant d’erreurs au cours d’une vie, même une fois passées les périodes plus intensives d’apprentissage de l’enfance et de l’adolescence?


PIERRE-LUC:

Au départ, tout ce qui survient au cours d’une vie terrestre est expérience, apprentissage, ajustement, évolution. C’est la fonction première du passage en incarnation sur le globe.

Il faut donc accepter à la base qu’à des degrés différents, nous sommes chacun de nous inexpérimentés face à l’un ou l’autre des domaines de la vie terrestre et à ce qui adviendra après. Nous sommes donc, selon la formule consacrée, «à l’école de la vie».

Faire des «erreurs» en apprenant fait ainsi partie de toute forme de training, quel que soit le niveau de l’élève.


Néanmoins, il est possible de regarder quelques types d’erreurs d’ajustement fréquemment commises et dont certaines pourraient être évitées, une fois adéquatement identifiées et reconnues comme retardataires dans un schéma de vie.


Il y a d’abord les erreurs dues à la tendance inhérente de l’être humain à établir plus ou moins consciemment dans sa vie des patterns de comportement et de réactions émotives qui vont, du moins en a-t-il l’impression, lui servir de moyens d’adaptation aux différentes situations amenées par son quotidien, mais qui vont aussi éventuellement se cristalliser pour devenir partie plus ou moins intégrante de sa définition personnelle, de son identité et de sa personnalité.

Ce qui est surprenant, c’est que ces patterns vont persister longtemps, quelquefois jusqu’à la fin de la vie, même lorsqu’ils sont nettement perdants et dévastateurs pour l’évolution de l’individu. Une personne abusivement gentille ou soumise par exemple, une autre au tempérament dominateur ou contrôlant, une autre au style trop permissif, laxiste ou procrastinateur. Tous des traits qui normalement devraient être vus comme des erreurs à corriger en regard de l’intelligence.

Sauf que l’individu s’accroche à ce qu’il connaît déjà et s’y enferme, souvent par besoin de sécurité mais aussi par entêtement, par peur de toucher à ses fragilités ou par simple inconscience. Il dira alors pour se justifier et ne pas trop se faire ébranler dans ses fragiles fondations: «je suis comme je suis», «c’est à prendre ou à laisser» et «vous ne me changerez pas».

L’obstination, la cristallisation et l’inconscience prennent encore plus d’ancrage lorsque les comportements perturbateurs sont associés à des gains secondaires, par exemple la pitié et les consolations (réelles ou mimées) attirées par les plaintes répétées sur ses propres malheurs ou au contraire le sentiment de pouvoir apporté par une attitude dominante et brutale qui brise les volontés, même si elle brise aussi les psychés et les relations.

Si en plus ces travers de personnalité et de comportement sont appuyés sur un héritage génétique trans-générationnel plus ou moins fort au niveau psychique, émotif ou hormonal, il peut y avoir à ce moment chez l’individu un bloc monolithique de comportements «erronés» qui vont devenir très difficiles et très longs à identifier et à changer dans une perspective d’évolution de conscience. On parle alors généralement de plusieurs incarnations qui seront requises.


Un deuxième type «d’erreurs» est en fait celles qui n’en sont pas fondamentalement… Je veux dire par là qu’il y a des décisions prises qui s’inscrivent dans le cadre d’événements de vie pré-programmés vers lesquels l’individu est dirigé inexorablement à un moment précis et qui ont pour fonction l’électrification de ses circuits mentaux en même temps que la disparition graduelle de ses encroûtages mémoriels, tout cela en vue de son élévation vibratoire.

Dans ces conditions, soit que la personne croit avoir le choix mais que celui-ci est déjà déterminé et fait partie de sa programmation initiale pré-établie, donc à ce moment il n’y a pas d’erreur en tant que telle, soit qu’un choix réel se présente à elle pour tester sa contenance et le niveau d’intelligence qu’elle a acquis jusqu’à ce jour. Dans ce cas, le choix approprié permet de monter à un échelon plus haut d’élévation et le choix «erroné», en supposant qu’il n’ait pas déjà été lui-même pré-programmé, est récupéré pour évolution ultérieure.

Tout ce processus échappe généralement à la logique et au contrôle de l’égo, rendant ainsi inutile le questionnement à propos du «pourquoi» nous avons pu faire telle erreur.


Une troisième catégorie d’erreurs,  provient des perturbations du jugement amenées par la persécution et le bombardement continuels de la pensée en provenance des sphères astrales à partir desquelles des entités affamées n’ont de cesse de tendre des pièges à l’humain pour le faire céder à diverses tentations, perdre sa contenance, tomber dans la fragilité et dévier de sa route vers l’intelligence. Ces entités sont à l’oeuvre nuit et jour pour l’assaillir et tenter de le réduire à leur merci pour se nourrir de ses émotions.

Leur façon de procéder est d’une simplicité enfantine en même temps que d’une efficacité redoutable: l’entité s’infiltre dans votre pensée en vous parlant en «Je».

À cause de ce «Je»dans votre tête, vous croyez que c’est vous-même qui pensez cette pensée. Vous êtes tellement dans la certitude que c’est vous-même qui pensez, comme tous les humains d’ailleurs, que vous adoptez immédiatement l’idée comme faisant partie de vous, de votre propre moi, de votre propre intelligence, même lorsqu’elle est complètement ridicule ou dangereusement dévastatrice, ce qui est généralement le cas lors de ces interventions prédatrices.

L’entité par exemple, au lieu de parler en «TU» comme elle le fait quelquefois et de dire «Lève-toi et va manger. Tu as encore faim», «Tasse-le de ton chemin celui-là», «C’est encore de ta faute si c’est arrivé» ou «Tu n’as toujours fait rien que des erreurs dans ta vie et c’est pas aujourd’hui que ça va changer» dira plutôt «Il faut que JE me lève et que JE mange. J’ai encore faim», «JE vais le tasser de mon chemin celui-là», «C’est encore de MA faute si c’est arrivé» ou «JE n’ai toujours fait rien que des erreurs dans MA vie et c’est pas aujourd’hui que ça va changer»

Vous voyez et sentez alors la pensée comme vous appartenant, simplement du fait que vous l’avez pensée, et oups! vous avancez dans la glissade de l’erreur. Les effets, dans l’émotion notamment, se font sentir tout de suite ou un peu plus tard selon le cas, mais en général dans le sens des dégâts.

Derrière vous, l’entité rit et savoure. Elle dira, si on la questionne, que les humains sont bien naïfs et qu’elle a de quoi se nourrir pour longtemps…

Dans d’autres cas, une technique différente sera utilisée, celle de l’addition dans le jeu de votre psyché d’un personnage qui représente une importance pour vous, à qui vous donnez crédibilité et dans lequel vous croyez. Un personnage religieux, spirituel ou ésotérique par exemple, ou un membre décédé de votre famille avec lequel vous avez toujours eu un lien très fort, un grand-père ou un enfant disparu par exemple.

Ce personnage vous parlera alors en«TU» au lieu de le faire en «JE» pour mieux vous faire croire à un dialogue constructif, en même temps qu’à une protection affectueuse de sa part à votre égard.

Derrière ce personnage, contrairement à ce qu’on voudrait souvent croire, il y a la plupart du temps une entité prédatrice qui, lisant vos propres fiches mémorielles dans l’invisible, donc votre profil personnel avec toutes vos faiblesses, vous conseille au début dans une direction qui semble bénéfique pour vous, pour ensuite petit à petit, comme un fournisseur de drogue avec son nouveau prospect et avec votre accord, vous assujettir à elle et vous abuser à son profit.

On pourrait toujours avancer que dans ce cas au moins, contrairement au précédent, il y a quand même l’avantage de ne pas se laisser prendre au piège du «JE». Mais est-ce vraiment moins dangereux ?


Une fois informé de l’existence de ces jeux pervers et après les avoir reconnus comme exacts, que faire pour limiter le nombre et la portée des erreurs?

Voici en guise de réponse une liste d’exemples de portes d’entrée souvent laissées ouvertes par l’individu à la manipulation de sa pensée, comportements ou états d’esprit que l’on pourrait tout aussi bien appeler «les amis des prédateurs»:

  1. L’ignorance des vraies réalités psychiques et la naïveté à leur sujet
  2. La tendance à croire tout ce qui vient de sa pensée
  3. L’inattention et le manque de vigilance en regard des intrusions dans la vie psychique lorsqu’elles se produisent
  4. Le déni et l’entêtement à continuer comme avant, même lorsque l’information correcte est donnée
  5. L’attachement à la mémoire, à la routine et aux vieilles façons de faire
  6. La perte rapide de la centricité devant un événement ou une proposition de la vie, en d’autres mots, la facilité à être poussé hors de son axe d’équilibre
  7. La dispersion mentale dans un trop grand nombre de directions à la fois
  8. L’asservissement aveugle aux désirs, aux ambitions et aux hormones
  9. Le manque de maîtrise suffisante de l’émotion
  10. Le doute
  11. La tendance à «casser» devant l’obstacle
  12. La difficulté à organiser sa vie pour être «en succès» plutôt qu’en échec.