L’importance du coaching personnel

QUESTION par Raphaël S. (Granby, Canada)

Dans tes articles et tes vidéos YouTube, tu mets beaucoup l’accent sur le «coaching» dans le travail que tu fais avec les gens en développement supramental. Personnellement, je n’adore pas le terme «coaching» qui est devenu dans les dernières années très galvaudé et apprêté à toutes sortes de sauces, pas toutes très gastronomiques d’ailleurs.

En plus, je me demande si ce service est vraiment nécessaire pour faciliter l’évolution supramentale d’un individu, sachant que le processus est téléguidé par en-haut quoi qu’il arrive et que l’égo n’a rien à faire d’autre que de devenir totalement neutre dans le processus.

Merci de considérer ma provocante question et de répondre à mes angoisses existentielles sur le sujet…

PIERRE-LUC:

Cher Raphaël, je reconnais bien là ton esprit aiguisé, un peu moqueur et légèrement provocateur, à l’image de celui du jeune voisin qui veut t’entraîner dans une compétition amicale au terrain de jeu pour déterminer qui frappera la balle le plus loin, toi le vieux ou lui le jeune. Je ris dans ma barbe.

Pour répondre à ta question, je te signale d’abord, comme tu l’as sans doute remarqué, qu’un grand nombre de gens qui parlent du supramental, en privé ou en public, ne vivent pas un supramental réel, un supramental réellement intégré à leur conscience et immédiatement détectable dans la pulsation de leur parole ou de leurs actions de vie.

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L’élévation vibratoire (partie 3)

QUESTION par Jean-Paul B. (Montréal, Canada)

Bonjour Pierre-Luc,

Je me pose des questions devant la quantité imposante de matériel laissée par Bernard de Montréal à propos du supramental, et surtout sur la capacité d’un être humain des temps actuels d’assimiler ou d’intégrer réellement dans sa vie présente ne serait-ce qu’une petite partie de ces volumineuses informations.

Je sais pertinemment que tu as été beaucoup imprégné de cette approche au cours des années, que tu as bénéficié de plusieurs contacts personnalisés avec son auteur et que dans ta vie, tu es allé à ce jour beaucoup plus loin à mon avis que le simple ressassement répétitif des mots et concepts énoncés dans les textes et conférences que tout un chacun ré-écoute ou relit.

Donc j’aimerais savoir de ta propre expérience quelle serait la première de toutes les clefs à recommander à l’être humain d’aujourd’hui, pas celui du futur mais l’être humain actuel, une clef fondamentale qui soit réellement à sa portée aujourd’hui et qui soit concrètement applicable dans sa vie présente au-delà des seules connaissances enseignées, afin qu’il souffre le moins possible des féroces mouvements de changement de conscience qui s’abattent sans cesse sur lui…

PIERRE-LUC:

Je vais te répondre très simplement. Te connaissant, je sais très bien que tu sais que la conscience ne s’acquiert pas par l’égo, par le désir ou le vouloir, par les lectures ou les exercices, mais qu’elle suit son propre processus, que cet ego soit d’accord ou pas.

Que reste-t-il alors à l’humain dans sa partie terrestre comme outil d’évolution qui lui appartienne et comme protection face à ce harcèlement totalement inhumain venant du lointain?

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L’élévation vibratoire (partie 2)

Votre élévation vibratoire, c’est uniquement une question d’électricité qui active et illumine plus ou moins fortement vos zones psychiques, vos cellules physiques, vos fluides vitaux et les divers champs magnétiques qui se forment autour de votre personne, ce que certains appellent les auras.

En d’autres termes, votre élévation vibratoire n’est rien d’autre qu’un phénomène de lampe électrique ou de radiateur de chauffage dont l’intensité variable est augmentée ou diminuée par un «rhéostat» branché sur une série de facteurs extérieurs ou intérieurs à vous-même (relire aussi si on le souhaite L’élévation vibratoire (I) .


Dans un processus initiatique avancé, le plus gros du travail d’augmentation de votre taux vibratoire personnel, donc de votre niveau de conscience, est fait à votre insu et sans votre consentement actif. Ce sont les facéties combinées de votre programmation de vie et de votre ajusteur de pensée qui sont à l’oeuvre pour vous faire cadeau d’événements prenant le plus souvent l’allure d’épreuves ou de purifications par le feu pour renforcer vos circuits.

Ce travail ne se fait cependant qu’à long terme. Il peut arriver qu’entretemps, dans les moments plus intenses où les fils électriques sont chauffés à blanc, la capacité de résistance du système donne l’impression d’être poussée à sa limite et de se diriger vers un effondrement total.

À ces moments, pour survivre à tous points de vue, deux choses au moins vous seront essentielles:  Lire la suite de « L’élévation vibratoire (partie 2) »

«Accélérer» la conscience ?

QUESTION par Jérémie (Ciboure, France)

J’écoute depuis plusieurs années des enregistrements de conférences sur la psychologie supramentale. Je trouve là des informations très stimulantes qui me rejoignent beaucoup.

Par contre, il ne m’est pas facile d’être plongé constamment dans ce matériel très vibrant et d’avoir en même temps l’impression de ne pas avancer de façon tangible dans ma conscience.

J’aimerais savoir s’il serait possible d’accélérer ma montée en conscience et quels seraient alors les moyens les plus efficaces pour y arriver?

PIERRE-LUC:

Le premier point fondamental à ne jamais oublier dans tout processus de conscientisation qui, tel que le vôtre, se déroule aux niveaux supérieurs du mental est que, contrairement à ce qui a prévalu auparavant pour l’évolution de l’âme, ce n’est plus l’humain qui dorénavant doit «monter» vers la conscience, c’est maintenant la conscience qui «vient» vers lui, de façon froide et impersonnelle, dans son temps et dans sa forme à elle.

Donc, et je ne le répéterai jamais assez, la première condition pour «monter» en conscience dans les mondes de l’esprit est de «ne pas vouloir» monter, «ne pas vouloir» accélérer, «ne pas vouloir» faire une démarche évolutive, «ne pas vouloir» devenir conscient. En d’autres mots, de se débarrasser du désir, de l’obsession ou de l’ambition d’être conscient ou «élevé en conscience». Donc de lâcher prise, de se désengager totalement du vouloir de l’égo et de laisser l’énergie faire son travail.   Lire la suite de « «Accélérer» la conscience ? »

L’interface

QUESTION par Richard A. (Victoriaville, Canada)

J’ai lu tes articles récents sur les désajustements de la parole et sur le dialogue vibratoire . Plusieurs des points que tu amènes sur l’établissement d’une communication vibratoire  entre deux personnes ressemblent beaucoup à ce que Bernard de Montréal appelait «faire de l’interface».

Peux-tu expliquer un peu plus qu’est-ce que l’interface du point de vue des hauts plans de la conscience et comment la créer sans tomber dans tous les pièges de la parole que tu as déjà mentionnés.


PIERRE-LUC :

En sciences «terrestres», l’interface désigne l’action qui permet à deux systèmes qui sont au départ étrangers l’un à l’autre d’établir entre eux une communication et des échanges à divers niveaux malgré leurs différences. Le mot «interface» désigne aussi bien le processus lui-même que le dispositif matériel, le cas échéant, qui rend possible cette action.

En informatique par exemple, l’interface est le logiciel ou le système d’exploitation qui permet de faire correspondre entre eux deux programmes dont les fonctions ou les origines ne seraient pas nécessairement conciliables. En chimie, c’est le moment du processus où deux substances différentes sont mises en contact par le biais d’un élément-catalyseur, un courant électrique ou une substance quelconque, dans le but de produire une réaction nouvelle.

Au niveau domestique, lorsque tu actionnes les commandes de la télé par exemple, c’est la manette de télécommande qui sert d’interface entre ta volonté et les composantes électroniques internes de l’appareil. Parallèlement, c’est le mouvement de ta main et de tes doigts qui sert d’interface entre ta pensée et la manette elle-même.

Dans tous ces cas, il y a un agent ou un phénomène extérieur qui fait interface et permet une communication qui serait autrement impossible ou très difficilement réalisable entre deux entités, matérielles ou non.


En sciences dites «systémiques», dans les hauts niveaux de l’intelligence supramentale, une situation semblable d’incommunicabilité de départ peut se présenter entre différents plans d’énergie, entre deux espaces-temps séparés ou entre deux civilisations de nature ou d’avancement technologique difficilement compatibles. C’est le cas notamment, au moins pour le moment, entre les mondes de haute intelligence et le mental humain dans son état actuel. Une forme d’interface peut alors se révéler très utile, sinon indispensable, pour mettre les deux parties en contact.


Bernard de Montréal a quelquefois utilisé le terme «interface», sans jamais à mon sens l’avoir vraiment très clairement défini, mais dans ce qui m’est néanmoins apparu pour lui comme une méthode d’élévation de l’esprit pouvant prendre deux aspects différents mais complémentaires:

  1. en faisant monter le niveau vibratoire d’une personne à l’aide d’un dialogue poussé à un haut niveau pour permettre à cet individu de se connecter au meilleur de son intelligence, par la technique de la question ou celle de l’opposition créative par exemple, ce que ses proches acolytes et amis semblaient faire avec lui en privé,
  2. en faisant monter d’un commun accord entre les partenaires le niveau vibratoire global d’un groupe en discussion pour permettre à la force de l’ensemble de créer une plateforme de communication et de cueillette d’informations d’un très haut niveau qui autrement serait inaccessible.

Dans le premier sens, l’interface concerne un individu qui met temporairement sa vibration et son esprit au service de l’élévation d’un autre. C’est dans cette optique qu’il faut voir le «dialogue vibratoire» dont j’ai parlé jusqu’à maintenant en y faisant ressortir les erreurs fréquentes à éviter.

Dans le second cas, il s’agit pour les individus en cause de s’allier dans l’esprit pour créer, temporairement ou de façon plus permanente, un espace psychique de haute fréquence qui servira à la fois de relais, de processeur et de réservoir d’information pour la communication entre deux mondes. Les deux notions ne sont pas nécessairement séparées.


Plusieurs conditions de base sont absolument nécessaires à l’établissement d’un dialogue vibratoire ou d’une interface qui soient réellement significatifs et créateurs de résultats. En voici quelques-unes.

L’interface repose d’abord et de façon absolue sur la volonté de chacun d’élever et de «garder élevé» en toutes circonstances le niveau vibratoire du dialogue.

Conséquemment, l’interface requiert l’élimination rapide, totale et irréversible du doute, de l’hésitation, des atermoiements, de la passivité encombrante, de la gentillesse sirupeuse et du désir de plaire, tout autant que des nombreux autres tics de personnalité et bugs de communication qui fleurissent dans presque toutes  les autres interactions humaines, notamment  la propension plus ou moins consciente à dominer ou à se mettre en valeur.

L’interface repose en second lieu sur une transparence absolue de chacun de ses partenaires. Les voiles du mensonge sous toutes ses formes, conscients ou non, celui de la méconnaissance de soi et de ses propres ombres aussi bien que ceux de la dissimulation, de la duplicité, de l’arrière-pensée, du calcul stratégique ou de la finasserie des mots y sont radicalement proscrits pour raison de nocivité de premier plan dans le processus.

Un troisième pilier de l’interface est l’alliance absolue dans l’esprit et dans l’action qui doit exister entre les partenaires. Dans cette dynamique, chaque individu dépouillé des travers de son ego reconnaît l’intelligence de ses pairs au même titre que la sienne et utilise ses ressources d’esprit pour oeuvrer de concert avec celles des autres partenaires en vue d’accomplir l’oeuvre d’élévation et de création.

Une dernière caractéristique incontournable de l’interface est la prépondérance absolue accordée à l’instantanéité dans la parole. Il s’agit en d’autres mots de la mort irrévocable de la réflexion, de la retenue à tous les niveaux, de l’autocensure et de la prison des idées reçues, celles associées en particulier aux mémoires des peuples et à la culture socio-intellectuelle ou morale.

En conséquence de cette libération, l’individu n’a désormais plus qu’à laisser pulser le centre énergétique de sa gorge en connexion directe avec les plans supérieurs de son mental et à laisser s’associer cette pulsation à celle des personnes avec qui il établit l’interface.