La souffrance «initiatique»

QUESTION par Musaraigne (Mont-Tremblant, Canada)

J’aimerais avoir une réponse courte et claire sur la question de la fameuse souffrance initiatique. Sommes-nous obligés de souffrir pour nous développer en conscience et accéder à d’autres niveaux?

PIERRE-LUC:

La souffrance n’existe pas comme notion de réalité sur les hauts plans de la conscience. Pour ces plans, il n’y a qu’évolution, mouvement, transformation, transmutation, changements et obéissance des formes aux lois implacables de leurs créations, inconscients ou insensibles qu’ils sont à ce que la créature plus bas peut vivre psychologiquement ou physiologiquement.

Pour le terrien par contre, la souffrance est un phénomène bien réel mais qui ne se vit que du point de vue subjectif, comme pour le rat du laboratoire à la merci de ses expérimentateurs qui se voit graduellement ou brutalement transformé de gré ou de force de son état de confort animal naturel à quelque chose qui n’est plus dans sa nature et sa génétique originelle.


Dans le processus initiatique de l’individu, résumons en disant qu’il y a deux sortes de souffrance : la souffrance obligée et la souffrance inutile.

La souffrance obligée est celle qui résulte des mouvements d’énergie imposés par la volonté des plans, par les variations des charges d’énergie provenant des univers systémiques et par les programmations individuelles pré-incarnationnelles. Pas grand chose à faire donc pour changer ça pendant le passage sur terre. 

D’autant plus que pour la personne en mouvement avancé de conscience, il y a déjà eu «entente» préalable entre le voyageur et le voyagiste au sujet du pourquoi du trajet terrestre en cours, entente portant généralement sur l’obligation de réajuster une mécanique psychique qui s’est avérée défectueuse au cours de voyages terrestres précédents, d’intégrer les nouvelles données d’un nouveau savoir important ou de franchir un nouveau palier d’autorité et de puissance individuelle, les trois points pouvant bien sûr être travaillés simultanément et être source d’un parcours de vie que l’on ne voudrait souhaiter à personne..


Pour l’initié dans ce type de souffrance, le mot d’ordre se résume alors à deux points majeurs: reconnaissance définitive et irréversible par son esprit de la nature du processus en cours et contenance absolue des phénoménales énergies impliquées, avec interdiction totale d’abandonner ou de «casser» durant le voyage.

J’insiste sur la notion de «contenance», une contenance active qui se distingue très nettement de la résignation, de la victimisation, de la plainte plus ou moins subtile, de l’orgueil stérile d’être un élu qui se sacrifie pour avancer ou de l’absorption passive et plus ou moins consciente dans les divers corps énergétiques des toxines psychiques de toutes sortes pouvant être générées par le processus.

La contenance active implique plutôt l’obligation d’exercer en permanence une volonté dans la manifestation énergétique de son savoir et de sa lumière, en d’autres mots dans la création et l’expression, par la parole notamment.

Cet acte continu aura alors pour effet de limiter ou d’éliminer complètement pour l’individu «initié» les risques de dégâts possibles dûs aux surcharges d’énergie amenées par le processus, par exemple la dévitalisation physique, l’anéantissement psychologique ou la fragmentation mentale et psychique, des détails quoi!


Le second type de souffrances est celui des «inutiles». C’est-à-dire de presque toutes celles qui accablent l’être humain durant son passage terrestre. 

Ces inutiles sont celles que l’humain peut potentiellement changer, mais qui en même temps se révèlent le plus souvent pour lui les zones les plus réfractaires à toucher, que ce soit par manque d’information sur leur nature et leurs dommages, que ce soit par refus de sortir d’une zone de confort animal connu ou que ce soit par crainte sous-jacente d’affronter l’impression angoissante du vide amené par un changement possible d’existence.

Doit-on énumérer en détail ce type de situations ? Habitudes de vie néfastes, relations toxiques de tous niveaux, situations de travail dévitalisantes et dévalorisantes, pensées vampirisées et amenées à leur plus bas, conduites erratiques et calquées en totalité sur les modes et tendances sociales, la liste est longue mais bien connue, des psychologues et autres thérapeutes notamment.


Pour rendre la chose plus visible et plus concrète à l’individu qui me consulte à propos de ses souffrances, je lui pose généralement très soudainement et sans préavis la question «quelle est la décision qui attend incessamment d’être prise dans ta vie?»

La réponse doit alors être immédiate et totalement spontanée, impulsive comme le diraient certains, aucune réflexion ni analyse n’étant permises dans le «jeu».


ET LÀ, NOTEZ-LE BIEN, IL Y A TOUJOURS UNE RÉPONSE QUI EST DONNÉE !

Et donc par le fait même une action immédiate à être posée, sans laquelle la souffrance inutile est alors prolongée jusqu’à l’apparition plus ou moins rapide de dommages de profondeurs et d’intensité variées.



En complément interactif sur le même thème, je vous suggère sur la chaîne YouTube de Sixième Fondation cette intéressante vidéo : Pierre-Luc interviewé par Ellenka.


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SIXIÈME FONDATION SUR YOU TUBE

COACHING D’ÉLÉVATION VIBRATOIRE

Pandémies et catastrophes : des tests pour l’esprit

TEXTE DE PIERRE-LUC

Il y a présentement, déferlant sur le monde, une pandémie de gouttelettes d’idioties en tous genres suscitée autant par les éternuements sensationnalistes des divers médias que par la peur viscérale de la masse devant un inconnu terrifiant qui les pousse à la frénésie de trouver vite quelque chose à quoi se raccrocher, si fallacieux et aussi imbécile que puisse être cette fragile bouée éventuelle, petit jouet de plastique sur une mer démontée.

Si nous survolons d’un peu plus haut le phénomène, nous voyons une masse humaine angoissée qui s’agite en tous sens pour tenter de colmater la fuite de repères qui la terrorise. Le cerveau primitif reptilien à son meilleur.


L’être plus conscient et plus proche de son intelligence réelle peut-il avoir accès à quelque chose de mieux ?


Catastrophes, menaces climatiques ou pandémies ne sont tout d’abord que des événements, un point c’est tout. Des événements au départ indépendants du champ magnétique vital ou émotionnel de l’être conscient qui, à partir de son degré d’élévation mentale et de maîtrise de ses divers processus internes, peut en faire soit un tsunami dévastateur pour lui-même, soit au contraire un moyen d’élévation et de gain de puissance de premier choix dans son parcours évolutif.

Prenons par exemple le cas d’une personne qui devant une situation perturbante risquant de se prolonger dans la durée s’appliquerait à respecter à la base au moins l’une des cinq règles suivantes :

1. Se reconnaître pour toujours comme détentrice d’une vibration et d’une autorité absolues et inébranlables, plus élevées en fréquence que celles de l’événement et de la peur que ce chaos charrie avec lui.

2. Pulser avec puissance son autorité mentale pour casser à tout moment en elle tous les registres de pensées qui veulent la faire glisser vers la crainte, la défaillance et la contamination sur tous les plans.

3. Se maintenir en créativité constante dans le domaine où elle excelle ou dans celui qu’elle a toujours voulu découvrir, arts, sciences ou expression de la parole par exemple, renforçant ainsi à la fois sa puissance de volonté, sa centricité et son système immunitaire à tous les niveaux.

4. Couper rapidement dans ses besoins, les faux et tous ceux qui veulent se présenter comme vrais à chaque instant, répondant honnêtement et sans complaisance chaque fois qu’elle commence à être envahie par le désir de quelque chose ou par l’envie de se plaindre de son absence à la fameuse question (froide et sèche) : «En as-tu vraiment besoin ?»

5. Couper intelligemment dans ses dépenses en énergie de «générosité inquiète», souvent basée sur la culpabilité résultant d’un appel émotif de l’âme à s’impliquer davantage dans une action de sauvetage, à ne pas rester les bras croisés devant le désastre et à prendre impulsivement une responsabilité personnelle dans l’événement en cours.

Se brancher à la place sur la «générosité intelligente» en posant froidement à l’esprit qui l’habite, donc à soi-même, une autre question exigeant uniquement comme réponse un «oui» ou un «non» définitif : «Est-ce que ça m’est demandé ?»


Cet être n’aurait-il pas alors fait preuve d’une intelligence évolutive réelle, au-delà de l’émotion et de l’âme, évolution qui le propulserait de façon accélérée vers son futur cosmique ?

N’aurait-il pas davantage de calme et de paix ? Davantage de santé ? Davantage de joie ?


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Les petites boucles

PIERRE-LUC:

Je ne suis pas sans savoir que plusieurs d’entre vous qui me lisez s’attendent plus ou moins consciemment à ce que dans mes articles successifs je parle toujours du supramental dans ses concepts, notions et principes élevés pour les disséquer et les expliquer à l’infini, alors que mon travail principal sur ce blog, autant que sur ma chaîne YouTube et dans mes sessions de coaching personnel est de propulser des personnes réelles dans la puissance de leur vibration fondamentale, un travail essentiellement centré sur la créativité individuelle et sa manifestation sur tous les plans.

Depuis peu, autant sur ce blog que sur ma chaîne YT, je vous présente de ces personnes «haut-branchées» qui ont actionné leur créativité tout en faisant un travail d’élévation vibratoire avec moi, donc à travers la manifestation de ma propre force créative mise en alliance avec elles.

Ces personnes sont psychiquement et à divers titres des partenaires travaillant en réseau avec Pierre-Luc et Sixième Fondation.

Aujourd’hui, ce sera «Guerrière du réel» qui part de sa propre élévation pour créer une vibration de discernement, de vigilance et de volonté au moyen de textes inspirants comme «Les petites boucles». Lire la suite de « Les petites boucles »

L’opposition aux forces

Formidable ce qui peut se passer chez un individu en élévation de conscience à partir du moment où son processus l’amène à dépasser des limitations vibratoires qui l’ont toujours pathétiquement emprisonné, comme le reste de l’humanité d’ailleurs, pour le faire maintenant devenir un être de dimension supérieure dans sa puissance et sa psyché.

Les forces retardataires de toute nature n’ont absolument aucun intérêt à ce que pareille élévation se produise et entraîne par contagion d’autres êtres humains à briser les chaînes d’asservissement qui les relient à eux.

Je prends comme exemple ma récente annonce  Lire la suite de « L’opposition aux forces »

La procrastination

QUESTION par Géniale (Sherbrooke, Canada)

Je suis présentement étudiante à l’université. Pour moi, c’est un retour aux études à quarante ans. Je suis actuellement en période intensive où j’ai énormément de travaux à remettre.

Question de remettre justement, je remets, mais à plus tard. Je reporte, je procrastine. Et j’ai toujours une bonne raison pour ça. De sorte que je commence à prendre du retard et à faire de plus en plus d’anxiété.

Je ne sais pas comment concilier ce que je sais des lois de la conscience avec ce comportement qui semble prendre un peu trop le dessus sur moi. Y-a-t-il moyen de sortir du piège?


PIERRE-LUC:

Il faut d’abord distinguer ce qui est «procrastination» pure, c’est-à-dire ce qui relève de la peur de se mettre en action pouvant aller jusqu’à la panique face à une performance à donner, et ce qui peut appartenir à d’autres causes pas nécessairement reliées à la tâche spécifique à accomplir.

Par exemple, le fait de remettre sans cesse à plus tard peut être dû à une baisse de la vitalité globale, à une fatigue généralisée ou à un amoncellement de tracas non réglés, privant la personne de l’énergie normale requise pour livrer la marchandise demandée.  Lire la suite de « La procrastination »

Une décision «satisfaisante»

QUESTION par David L. (Québec, Canada)

«Je t’écris parce que j’ai une question pour toi. Qu’est-ce qui s’avère, selon toi, la meilleure façon de prendre une décision qui va être satisfaisante ?»


PIERRE-LUC :

Qu’est-ce qu’une décision satisfaisante?

On a tout de suite à l’esprit une décision qui va satisfaire le moi dans ses composantes émotives, rationnelles, morales ou sociales. Une décision qui va le soulager dans son inquiétude, dans sa peur de se tromper, dans sa crainte de devoir assumer des conséquences. Une décision qui lui donnera l’impression d’être en accord avec les lois de la logique, avec les éléments rationnels de sa psyché. Une décision qui pourra peut-être lui donner un sentiment de succès par rapport au fait d’avoir  dominé certains aléas de la vie et d’avoir diminué son stress. Une décision qui pourra même susciter en lui un certain orgueil plus ou moins admis, surtout s’il «réussit» dans la vie.

Tout cela est valable selon le niveau de développement d’une personne et de la route qu’elle a à parcourir dans le cadre de son plan de vie.

Au niveau de l’élévation de la conscience cependant, pour les personnes qui sont appelées à cette ascension, les paramètres de la décision sont tout autres.

On parle alors de décisions à prendre qui sont présentées à l’individu par le biais d’événements pré-autorisés par sa conscience supérieure et qui sont essentiellement destinées à l’augmentation de son niveau vibratoire, à des fins de fusion éventuelle avec son moi supérieur.

Pour ces personnes, la dynamique des décisions ne se passe plus sur le plan de l’ego et est automatiquement rattachée à l’établissement en accéléré d’une connexion avec les plans systémiques de sa conscience.

Cette connexion se fait uniquement par électrifications successives des circuits à travers les événements présentés, souvent via le phénomène de déception, l’une des tactiques préférées des modules pré-personnels fréquemment appelés «ajusteurs de pensée».

Ces personnes en évolution vibratoire accélérée ne peuvent donc plus chercher réconfort émotif ou intellectuel aussi bien que «satisfaction», de quelque nature qu’elle soit, dans leur prise de décision. Il n’y a plus de réconfort: il n’y a que certitude grandissante dans un processus d’intégration graduelle du principe universel de la volonté.

Dans ce processus, il n’existe à la limite ni bonne ni mauvaise décision. Il n’y a que mouvement choisi et assumé, quitte à faire en cours de trajet les corrections nécessitées par l’intelligence.


Ceci dit, dans le concret d’une vie terrestre à gérer au mieux malgré des limitations de conscience encore trop présentes et des interventions souvent fort «haïssables» de l’ajusteur de pensée, voici à quoi pourrait ressembler une séquence de prise de décision qui permette de s’en tirer au moindre coût énergétique possible:

  • La situation dans laquelle s’inscrit la décision à prendre est regardée avec attention et de façon neutre dans une orbe de 360° dans toutes les directions, comme de  l’intérieur d’une sphère, un peu comme le pilote d’avion ou de capsule spatiale qui vérifie et prend note de ce qui occupe le ciel, tout autant que ce qui est autour et en-dessous de lui.
  • En même temps, une question centrale simple est posée «à soi» ou «au soi»: «De quoi ai-je vraiment besoin là-dedans?». Une réponse spontanée et non-censurée survient généralement immédiatement, par voie de canal interne ou externe. Sinon, l’écriture, classique ou automatique, peut alors servir à faciliter le processus.

Chacune des options possibles est ensuite formulée en termes de question simple, destinée à n’obtenir strictement comme réponse qu’un OUI ou un NON, sans nuances ni fioritures ni conditionnels. Par exemple «Je tourne à droite», «Je tourne à gauche», «Je reste là».

Chaque question est ensuite posée à soi, comme la précédente, et la réponse instantanée, qu’elle vienne de la tête, du coeur ou du corps est notée et acceptée sans discussion ni analyse. En cas de difficulté avec cette technique dans les débuts, on a recours à une personne neutre et habile à l’écoute qui pose sobrement la question et prend acte en même temps que soi de la réponse.

Généralement, au cours de ce processus, une décision se profile nettement, avant toute analyse, même si elle n’est pas nécessairement conforme à la logique ou à la méthode comptable de la comparaison des + et des -.

Une fois la direction du mouvement déterminée et acceptée, on peut, si on le souhaite et que l’on n’est pas encore suffisamment habitué à l’aventure cosmique, dresser une liste de tous les événements les plus extrêmes qui peuvent théoriquement survenir à la suite de cette décision (ce que certains appellent «faire le portrait noir»). On établit ensuite si l’on est irréductiblement prêt à faire face à quelque élément que ce soit de la liste, surtout «le pire», bien entendu.

Après tout cela (et même avant lorsque l’habitude est bien prise), la décision n’est plus jamais discutée. Elle est affirmée et définitivement assumée. Et il n’y a jamais de «remises en question», de regrets ou de retours en arrière, reculs qui constitueraient de véritables siphons d’énergie et de réels sacrilèges dans le mouvement de l’évolution.