QUESTION par Pascale (Pierrelatte, France)
Comment se dissocier de cette masse « d’énergie collective » dans laquelle nous baignons malgré nous et qui agit comme un énorme frein sur les consciences qui désirent s’individualiser? J’avoue que certains jours je ressens cette atmosphère comme étant quelque chose de palpable et de tentaculaire. Malgré mon désir de relativiser afin de me créer un espace « neutre » pour mieux respirer, je n’arrive pas toujours à m’en dégager.
Ce que j’appelle la «glu planétaire», qui ressemble d’assez près à la «masse d’énergie collective» à laquelle la question fait allusion, est cette masse gélatineuse informe et visqueuse constituée de l’amas des vibrations lourdes et ralenties qui sont produites ou transportées par une majorité de consciences d’individus peuplant présentement le globe.
Cette masse pourrait aussi être comparée sous certains aspects à un aquarium de dimensions fixes dans lequel le nombre de poissons et de mollusques s’accroit sans cesse, où l’eau est stagnante et jamais renouvelée, où les déjections s’accumulent et où, malgré tout, chacun des habitants essaie de respirer et survivre au mieux.
Les basses vibrations produites par cette «masse collective» grandissante apparaissent en très forte augmentation depuis les dernières décennies.
D’abord en raison de la progression fulgurante au cours des cinquante ou soixante dernières années du nombre brut d’incarnations sur le globe, donc de la population terrestre, qui est passée d’un peu plus de deux milliards dans les années 1960 à un peu plus de 7 milliards et demie actuellement pour atteindre vraisemblablement le 8 milliards d’ici sept à dix ans. La masse d’incarnations aura donc passé du simple au quadruple en moins de soixante ans.
Cette augmentation rapide amène aussi un accroissement correspondant du «poids énergétique» de la collectivité des âmes incarnées, celles-ci tendant toujours à «coller» à leurs liens sécurisants, le plus souvent de basses vibrations, et à s’agglutiner en réseaux de plus en plus denses dans leurs désirs, leurs ambitions, leurs malheurs et leurs travers congénitaux en général.
Par ailleurs, on constate que plusieurs de ces incarnations actuelles sont pour une grande part celles d’âmes plus jeunes, moins expérimentées et donc facilement manipulables, ou à l’inverse, de beaucoup d’âmes plus expérimentées mais qui n’ont pas eu suffisamment de temps pour réparer des déviations structurelles ou fonctionnelles consécutives à des éléments d’incarnations passées et qui se pressent aux portes de la vie terrestre avant qu’il ne soit trop tard pour elles.
En parallèle, dans les mondes des forces retardataires qui se savent appelées à disparaître à plus ou moins court terme avec l’établissement des nouveaux fondements de conscience en cours et qui tentent désespérément de conserver leurs anciens royaumes et privilèges, on assiste à une poussée d’affolement et d’attaques virulentes sur les psychés humaines qui se font harceler sans répit par la pensée, l’image et le son pour produire des comportements individuels et collectifs de basses vibrations.
Pour une conscience individuelle en évolution accélérée, ce poids de glu émotionnelle et psychique imposé à la fois par la majorité terrestre et par les plans qui la siphonnent en permanence constitue bien évidement un frein à l’ascension. Pour certaines de ces consciences avancées, il y a même danger réel, malgré leurs ressources et leurs efforts de volonté, d’être entraînées vers le fond, danger dont il faut impérativement qu’elles sachent se protéger.
L’individu conscientisé ne peut pas agir à l’infini comme si de rien n’était, comme si cette succion vers le bas n’existait pas, ou pire encore comme s’il avançait en groupe compact dans une longue expédition où les plus forts et les plus endurants finissent toujours par porter les bagages des autres. Tous ne sont pas entraînés comme des sherpas pour le K2, le Nanga Parbat ou l’Everest, encore moins mandatés pour le faire. Plusieurs finissent par manquer d’air dans les hautes altitudes! Même des sherpas d’expérience sont morts d’épuisement en tentant l’impossible.
Comment se dégager le plus possible de cette danse macabre et conserver intacte et vivante sa conscience en ascension?
Voici un exemple de kit de trekking pour la conscience, assez simple à concevoir et facile à transporter:
Règle n°1: Ne jamais perdre de vue le but ultime de sa propre incarnation: l’accroissement vibratoire maximum en vue du transfert final sur un autre plan le moment venu. Écrire cette consigne en grosses lettres sur tous les murs de la maison si nécessaire.
Règle n°2: Ne jamais douter, ne jamais douter et ne jamais douter.
Règle n°3: Ne jamais laisser d’espace à la possibilité de «casser», de s’effondrer, de faillir.
Règle n°4: Ne jamais se plaindre.
Règle n°5: Mener une vie simple et légère, pimentée d’humour, de nombreux moments de beauté et de quelques instants de douce folie.
Règle n°6: Tenir son esprit actif dans des sphères à hautes vibrations (lectures, dialogues, cours de formation, pratique d’un art ou recherche scientifique par exemple)
Règle n°7: Être engagé dans au moins un projet de création ou d’expression personnelle (re-décorer une résidence, participer à un groupe de théâtre, offrir des services de consultation dans un domaine où l’on excelle ou créer un blog internet par exemple)
Règle n°8: Disposer d‘un réseau, petit ou grand, de partenaires d’échanges et d’alliance de haut niveau.
Règle n°9: Couper radicalement et à court terme toutes les relations toxiques ou carrément énergivores, laissant en même temps mourir à leur rythme et sans culpabilité celles qui ne sont tout simplement plus significatives et ne relèvent plus que du mémoriel ou du routinier.
Règle n°10: Savoir utiliser sa colère, sa volonté et sa puissance à tout moment lorsque requis.